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98. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XIV » pp. 126-174

En 1654, le comte de Bussy-Rabutin écrivait à Madame de la Trousse, tante de madame de Sévigné, au bas d’une lettre adressée à celle-ci : « Madame, en vous rassurant sur des lettres trop tendres que le pourrais écrire à ma cousine, j’ai honte d’en écrire de si folles, sachant que vous les devez lire, vous, qui êtes, si sage et devant qui les précieuses ne font que blanchir. […] N’y aurait-il pas eu effet de l’absurdité à choisir deux provinciales, pour attirer la risée sur deux femmes de la cour ; deux bourgeoises pour représenter le ridicule de femmes de haute naissance ; deux vieilles folles de petite condition, dont la vanité est de se faire une cour d’hommes de qualité, pour ridiculiser des femmes du premier rang, dont les hommes de la plus haute condition sont la société nécessaire, habituelle, sont les amis la famille ?

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