Aussi bien, ces études de droit, qu’il faudrait faire tomber vers 1642, auraient-elles eu fort à souffrir des distractions de Molière. […] Il résulte de là une intrigue fort embrouillée et extravagante : Thomas Corneille reconnut lui-même plus tard — dans l’édition de 1660 — la faiblesse de son sujet ; de ses sujets en général, aurait-il pu dire. […] Ce sont tous ceux qui fardent la nature ; qui, pour s’en distinguer, commencent par en sortir ; et qui, se flattant enfin d’être plus forts ou plus habiles qu’elle, ont affecté la prétention de la gouverner et de la réduire. […] Eux aussi, comme les dévots, ils se croient plus forts ou plus habiles que la nature et ils se vantent, comme eux, de la rectifier, et au besoin, de la perfectionner. […] Ces jugements embarrassèrent fort les critiques du XIXe siècle, habitués à vénérer Molière comme un demi-dieu littéraire et comme un héros national.