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181. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XV. Pieces intriguées par une ressemblance. » pp. 176-191

Mon frere, en vérité... je m’en réjouis fort ; Mais j’avois cependant compté sur votre mort. […] Enfin on l’impatiente si fort, qu’il jette des pierres à ces importuns. […] De telles comédies sont fort bonnes sur un théâtre où tout est sacrifié au personnage burlesque, qui seul attire le monde, où les lazzis & les tours de passe-passe sont comptés pour autant de beautés : mais sur un théâtre où les bons Auteurs ne cherchent pas à faire briller un personnage aux dépens des autres, où il faut des choses & non des mines, des situations bien marquées & non des grimaces ; sur un tel théâtre, dis-je, toute comédie, dans laquelle un seul acteur jouera, sans nécessité, deux rôles, sera jugée très mauvaise, à moins qu’on ne lui fasse la grace de la regarder comme une farce, ou bien comme une comédie épisodique.

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