Les Fâcheux, comédie-ballet, c’est justement le premier de ces ouvrages (1661) ; Psyché, tragédie-ballet, c’est justement le dernier (1671), si l’on néglige la Comtesse d’Escarbagnas et si l’on ne tient pas compte du dessein qu’avait formé l’auteur de composer le Malade imaginaire pour le même objet. […] Pour les Plaisirs de l’île enchantée, qui durèrent trois jours et dont la Princesse d’Élide forma seulement le milieu — entre une course de bagues et un ballet sans comédie, — le grand inventeur et ordonnateur de la fête fut M. le duc de Saint-Aignan. […] Psyché, seulement, passera-t-elle dans une barque ; et précédant des polichinelles et des matassins, deux satyres enlèveront-ils « Silène de dessus son âne, » qui leur servira pour « voltiger et former des jeux agréables et surprenans ?