Molière a eu parfaitement raison de le prendre à ce moment, parce que le moment le plus intéressant d’un caractère est celui où le caractère se dessine, se forme, a encore de la souplesse, a encore, même, des contradictions, et n’est pas encore noué. […] Dans toute pièce où il ne se voit pas sous une, au moins, de ces deux formes, il juge que l’auteur a, de propos délibéré, éliminé les honnêtes gens et que la pièce est immorale et immoralisante. […] Cette forme intermédiaire, Molière la crée dans Don Juan et dans Tartuffe et y touche dans l’Avare, y touche seulement parce qu’il traite de l’avare en tant que sot beaucoup plus qu’en tant qu’horrible ; mais le plus souvent il ne touche qu’aux défauts, lesquels sont risibles, et il ne peut pas faire autrement. […] Leurs discours ne doivent avoir de formes communes que celles de la vérité. » Donc, encouragez le babil chez les jeunes filles. […] Jourdain l’ambition et la vanité n’ont qu’une forme, à savoir le désir de passer pour gentilhomme, M.