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Forcé de justifier cette inexactitude volontaire, il s’exprime ainsi : « Les petits changements introduits ici n’étaient réclamés ni par la décence, ni par les convenances nationales, niais par le bon goût. […] Elle sera, elle aussi, détruite bientôt, car l’édification du marché de l’Ave-Maria forcera l’administration à en faciliter l’accès et à en améliorer les abords par l’élargissement de la rue de l’Ave-Maria ; les deux maisons portant, sur cette rue, les nºs 15 et 17, sont donc destinées à être démolies dans un avenir peu éloigné. […] Après le bruit qu’avaient fait Les Plaisirs de l’Île enchantée, la curiosité du public parisien devait suffire au succès, et l’opinion prévenue suppléer à l’économie de la nouvelle mise en scène ; car Molière ne se piqua pas de reproduire le brillant appareil de Versailles ; on ne voit pas du moins dans le registre de La Grange un détail de dépenses supplémentaires pareil à celui du Mariage forcé. […] Sans atteindre aux chiffres du Mariage forcé, les deux premières recettes de La Princesse d’Élide montrèrent tout de suite ce que pouvait donner la pièce. […] Shadwell se garde bien de parler des emprunts qu’il a faits au Misanthrope et au Mariage forcé, et que nous citerons plus loin.

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