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172. (1919) Molière (Histoire de la littérature française classique (1515-1830), t. II, chap. IV) pp. 382-454

Considérez seulement la place et le rôle qu’y tiennent les servantes, Nicole, Martine, Nérine ou Dorine, vraies filles de la nature, dont le naïf bon sens s’échappe en saillies proverbiales, et qui ne nous font rire, qui ne sont comiques ou « drôles », qu’à force d’être « vraies ». […] Mais, en revanche, elle a les qualités de ses défauts  : elle est saine, franche, naturelle, et elle a, — dans les choses qui sont de son domaine, — le poids, l’autorité, la force. […] Mais il a le naturel, il a l’ampleur, il a la force, il a la fantaisie, la fantaisie caricaturale, énorme, inattendue ; et il manque de grâce et de délicatesse, mais il a la profondeur.

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