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154. (1892) Vie de J.-B. P. Molière : Histoire de son théâtre et de sa troupe pp. 2-405

Cet homme joignait aux avantages extérieurs un esprit vif et pénétrant, une grande force d’âme ; tout était noble en lui excepté la naissance. […] Combien il fallait de force de volonté et de patiente énergie pour vaincre tant de chances contraires, combien de prudence pour éviter tant de périls ! […] Un caprice, cette fois éclairé, de la puissance souveraine, lui en avait communiqué ce qui donne la confiance et la force ; son talent lui fournissait le reste.  […] La force de sa nouvelle création ne touchait pas les raffinés, les précieux, dont le goût trop délicat était blessé par certains détails. […] Molière regarda ses ennemis en face, pénétra leurs desseins et aperçut aussi leurs forces croissantes.

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