Les vers de La Fontaine ainsi que les écrits de Pélisson, reviennent aussitôt à l’esprit. […] On retrouve l’allée de sapins dont parle La Fontaine dans la lettre écrite à M. de Maucroix sur la fête de Vaux, lettre dans laquelle il dit que Molière est son homme ; mais il n’y a pas un écureuil dans les branches, et les nymphes, que le poète assure avoir vues pleurantes, et qui redemandaient avec tant d’instance qu’on leur rendit Oronte, ont disparu comme les écureuils. […] Il a mis à contribution un conteur italien du XVI siècle, Strapparole, ainsi que La Fontaine, son imitateur. […] Mais bientôt l’imagination elle-même cesse de s’intéresser à Versailles, lorsque le règne de La Vallière est fini, et que le capuchon de la carmélite a voilé les cheveux flottons de la grande dame; lorsque le cilice de la sœur de la Miséricorde a emprisonné cette taille sans défaut, qui avait fait dire à La Fontaine : Et la grâce, plus belle encor que la beauté. […] Les autres n’ont joué dans la comédie que la vie bourgeoise et commune, et Molière a joué Paris et la cour. » De toutes les épitaphes composées en l’honneur de Molière, celle que fit La Fontaine a le plus de grâce et de mérite.