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67. (1861) Molière (Corneille, Racine et Molière) pp. 309-514

La Fontaine, qui avait le cœur aussi sensible, mais moins aimant que Molière, s’en fût bientôt consolé. […] Aussi la comédie, pour rester actuelle, s’y fait-elle insaisissable et fugitive : elle se résout en cancans et se joue entre les lavandières de la fontaine. […] Peut-être, de tous les poètes français du XVIIe siècle, celui qui se rapproche le plus d’Aristophane est-il La Fontaine. […] Il serait piquant de comparer ce qu’est le comique de la nature dans Aristophane avec ce qu’il est dans La Fontaine. […] tu es la vraie fontaine de Jouvence, qui entretient la santé morale, qui éternise la jeunesse du cœur et renouvelle la vigueur de l’esprit.

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