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12. (1867) La morale de Molière « CHAPITRE XII. Réflexions Générales. » pp. 241-265

Lorsque Molière mourut, personne en France, à l’exception d’un petit nombre d’hommes d’élite, Boileau, La Fontaine, Louis XIV, Bussy, Bouhours, personne ne parut s’apercevoir de la perte que la patrie et les lettres venaient de faire. […] Mais, par cette fatalité qui empêche quelquefois des contemporains illustres de se connaître, il a méconnu Molière, comme Boileau a ignoré La Fontaine, comme la marquise de Sévigné a peu goûté Racine. […] Après l’étude qu’on vient de faire, on peut être étonné d’entendre Molière déclarer qu’il n’y a rien de plus « innocent » que ses comédies ; on éprouve le même sentiment qu’en entendant La Fontaine déclarer qu’il n’y a rien de mauvais dans ses Contes 829. […] Taine, La Fontaine et ses Fables, part. 1, chap. […]   Il faut citer encore La Fontaine, qui dès 1661, dit de Molière : « C’est mon homme !

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