/ 111
107. (1877) Molière et Bourdaloue pp. 2-269

Sous le règne de Louis-Philippe, lorsque l’on élevait un monument public à Molière, l’idée vint de placer la statue de Bourdaloue sur la fontaine de la place Saint-Sulpice. […] Molière faisait représenter le Misanthrope, Tartuffe et Amphitryon ; Racine donnait Andromaque, les Plaideurs et Britannicus ; Boileau publiait les Satires VIII et IX ; la Fontaine, le VIe livre des Fables. […] Scaliger le père, en ses exercitations contre Cardan, a dit : Les prêcheurs ont un grand avantage de ce qu’avec leur esprit échauffé et leur babil prétendu évangélique, ils mènent le monde où ils veulent, si grand est l’amour qu’on a pour la vie éternelle19. » Celte note aigre de Guy-Patin fait écho, à dix ans de distance, au premier cri de la Fontaine, découvrant Molière : — C’est mon homme !

/ 111