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162. (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre V. Comment finissent les comédiennes » pp. 216-393

Lesage était un des grands poètes comiques qui ont foi en leur comédie, et qui savent que la comédie est bonne à prendre, partout où elle se montre. […] Tout ceci, la douleur ou le rire, la joie ou les larmes, l’exclamation ou l’abattement, appartient à la vie ordinaire, à l’existence de chaque jour, et s’il était nécessaire qu’en effet, le comédien éprouvât, l’une après l’autre ou tout à la fois, ces émotions courantes de l’existence journalière, il aurait le droit de vous dire aujourd’hui : — Ma foi, je suis gai, content, je me porte à merveille, et je n’irai pas représenter la colère d’Achille ou la douleur d’Agamemnon pour vous divertir ! […] Il a vu la jolie comédienne, et, ma foi ! […] Le Misanthrope fut délaissé pour Les Précieuses ridicules, Les Femmes savantes pour Les Fourberies de Scapin, et ce fut bien pis, ma foi ! […] Casimir Bonjour prend son bien où il le trouve, et il a, ma foi, raison.

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