Elle a ses enthousiastes, ses fanatiques, affirmant de la meilleure foi du monde que l’on s’entend bien mieux aujourd’hui que jadis à composer les ouvrages de théâtre, que sous ce rapport nous sommes en véritable progrès, et qu’il n’est guère de pièce moderne où l’on ne trouve une trame mieux ourdie et des combinaisons dramatiques plus fortes que dans les chefs-d’œuvre mêmes de l’ancien répertoire. […] Je crois que de madame il est, ma foi, jaloux. […] Je puis croire ces mots un artifice honnête Pour m’obliger à rompre un hymen qui s’apprête ; Et, s’il faut librement m’expliquer avec vous, Je ne me fîrai point à des propos si doux, Qu’un peu de vos faveurs, après quoi je soupire, Ne vienne m’assurer tout ce qu’ils m’ont pu dire, Et planter dans mon âme une constante foi Des charmantes bontés que vous avez pour moi.