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131. (1873) Molière, sa vie et ses œuvres pp. 1-196

» Et Sbrigani répondra : « Par ma foi, voilà une grande dupe !  […] Il faut, nous le répétons, avoir beaucoup aimé les hommes, avoir mis en eux une foi profonde et une vaste espérance, pour en arriver à les haïr comme le Timon d’Athènes de Shakespeare ou comme l’Alceste de Molière. […] Perdu de dettes, sans honneur et sans foi, il traîne misérablement une misérable vie. […] Il les a animés de sa flamme, de son verbe, de sa foi. […]      Il n’eut jamais une autre loi      Que celle qui détruit la foi ;      Il se servit de la coquille      Et de la mère et de la fille ;      Et ne trouva dedans sa fin,      Ni Dieu, ni loi, ni médecin.

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