Bazin s’y est laissé prendre, et croyant faire de l’histoire, il a composé un piquant tableau de fantaisie où, sur la foi de M. […] Il prit donc la poste un beau matin, et, oublieux de la foi jurée, se mit à courir sur la route de Douvres. […] Mais quelle foi ajouter aux conseils imbéciles de gens qui se refusaient encore à croire à la circulation du sang, et voyaient dans une goutte d’or potable le remède de tous les maux ? […] Cette excuse, bien faible lors même qu’elle serait digne de quelque foi, n’est qu’une erreur volontaire. […] Il n’y a pas ici, selon nous, de motifs suffisants pour ne pas ajouter foi au récit circonstancié d’un témoin oculaire ; car il serait peu naturel de penser que le parterre ait pu être détrompé par les brusqueries que l’approbation de Philinte arrache à chaque strophe à Alceste.