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25. (1823) Notices des œuvres de Molière (VII) : L’Avare ; George Dandin ; Monsieur de Pourceaugnac ; Les Amants magnifiques pp. 171-571

Il faut en revenir ici aux principes que j’ai rappelés, à l’occasion de L’Avare, sur la fin et les moyens de la comédie, en ce qui regarde la leçon morale. […] Lulli, qui avait composé la musique des divertissements, et même, dit-on, fait les paroles italiennes de la fin du premier acte, chanta le rôle d’un des deux médecins grotesques. […] L’astrologie judiciaire, décriée, mais non tout à fait détruite, à la fin du dix-septième siècle, comptait encore quelques adeptes au commencement du siècle suivant. […] Pour cet effet, il joua le rôle de Pourceaugnac devant Sa Majesté, et y réussit à merveille, surtout à la fin de la pièce, quand les apothicaires, armés de leurs seringues, poursuivent M. de Pourceaugnac. […] Ensuite, il est certain que, dans le divertissement de la fin du premier acte, et non pas de la fin de la pièce, Lulli représenta l’un des deux médecins grotesques : ainsi, il ne pouvait représenter Pourceaugnac, car il eût été, dans la même scène, poursuivant et poursuivi.

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