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20. (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre VI » pp. 394-434

« Ingrats qui me reprochez d’être restée, jusqu’à la fin, un grand artiste, lorsque tant d’autres, après les premiers pas dans la carrière, se sont retirés, épuisés, fatigués, n’en pouvant plus ! […] Marivaux était donc, en fin de compte, le représentant le moins dramatique et par conséquent, le plus sincère et le plus vrai, de la fin du xviiie  siècle. […] Alors vraiment arriva la fin du monde, et nul depuis ce temps, n’a osé reprendre cette facile, et dangereuse conversation du siècle révolté de Voltaire et de Diderot. […] adieu, pour jamais ; adieu à ce beau geste que j’aimais tant ; adieu à cet esprit si fin qui s’en va d’où il est venu, qui retourne à Molière ! […] Tout pour elles d’abord, et à la fin, rien pour elles !

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