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4. (1867) La morale de Molière « CHAPITRE X. Du Père, de la Famille, de l’Etat. » pp. 193-216

Pourquoi, aux fils coupables et débauchés, a-t-il donné pour excuse des pères indifférents et égoïstes, plus coupables qu’eux, non-seulement responsables, mais auteurs de leurs fautes ? […] Certes, si les comédies tournent bien, si l’amour honnête et le désintéressement sont récompensés, si le bonheur des fils et des filles est assuré, ce n’est pas la faute des pères, et ils n’y méritent guère de reconnaissance. […] Eu voyons-nous un seul qui, par l’accomplissement des devoirs paternels, ait acquis sur ses fils un empire légitime, ou qui du moins, par la tendresse et l’indulgence, ait mérité leur confiance ? […] et la pièce où l’on fait aimer le fils insolent qui l’a faite en est-elle moins une école de mauvaises mœurs ?  […] Guillaume Morel, Paris, 1553, p. 19), ne doit point s’irriter contre son fils… Donnez de bonne grâce à voire fils ce qu’il demande, si vous voulez qu’il soigne votre vieillesse, au lieu d’en souhaiter la fin (id.

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