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193. (1825) Notices des œuvres de Molière (IX) : La Comtesse d’Escarbagnas ; Les Femmes savantes ; Le Malade imaginaire pp. 53-492

Purgon et Diafoirus père et fils dans Le Malade imaginaire, pourraient encore laisser la question indécise à l’égard de Molière, puisque tous les traits qui viennent d’être rappelas semblent avoir pour but, non l’art de la médecine en lui-même, mais le charlatanisme, la pédanterie, l’ignorance et l’avidité de ceux qui l’exercent. […] Que dirai-je de Diafoirus, père et fils, de Purgon et de Fleurant, personnages si plaisamment et si diversement ridicules ? […] Tout le passage, depuis cette phrase de Scapin, Non, je suis sûr qu’il ne le fera pas , jusqu’à cette boutade d’Argante, Je ne suis point bon, et je suis méchant quand je veux , se trouve mot pour mot dans Le Malade imaginaire, avec cette seule différence qu’Argan parle de mettre sa fille dans un couvent , et qu’Argante parle de déshériter son fils .

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