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130. (1852) Légendes françaises : Molière pp. 6-180

Molière éleva Baron comme s’il eût été son propre fils ; l’éducation de ce jeune homme fut, pendant quelque temps, son meilleur délassement. […] Les domestiques faisaient en quelque sorte partie de la famille ; on les voyait, de père en fils, dans les mêmes maisons, comme partie vivante du patrimoine. […] Il le met en scène dans le plus beau jour de sa vie, celui où il marie son fils, où il marie sa fille, où il va se marier lui-même. […] Autre disgrâce : Harpagon avait trouvé à placer, en cachette, au plus bel intérêt, une somme considérable ; mais c’est son fils qui emprunte, et l’hypothèque repose sur ses propres biens. […] Pour Molière, c’était si bien la vérité qu’il mettait dans ses pièces, que nous retrouvons ici, dans le rôle du roi, les vers qu’il avait adressés autrefois à Lamothe Le Vayer, lors de la mort de son fils...

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