On prouva que Molière n’avait connu la mère qu’après la naissance de cette fille. […] Il ne laissa qu’une fille, qui avait beaucoup d’esprit. […] Il est vrai qu’on a trouvé le déguisement d’une fille en garçon peu vraisemblable. […] Mais on ose dire que Plaute n’a point assez profité de cette situation, il ne l’a inventée que pour la manquer ; que l’on en juge par ce trait seul : l’amant de la fille ne paraît que dans cette scène ; il vient sans être annoncé ni préparé, et la fille elle-même n’y paraît point du tout. […] Elles pouvaient considérer que la coquetterie de cette femme n’est que la punition de la sottise que fait George Dandin d’épouser la fille d’un gentilhomme ridicule.