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82. (1914) En lisant Molière : l’homme et son temps, l’écrivain et son œuvre pp. 1-315

— Une autre a guéri mon âme Des feux que j’avais pour toi. […] L’amour le met en feu, la contrainte le tue ; Et si par la pitié vous n’êtes combattue, Je meurs et de la feinte, et de la vérité. […] Mais on en rencontre aussi comme ceux-ci : Qui se donne à sa cour se dérobe à son art ; Un esprit partagé rarement s’y consomme, Et les emplois de feu demandent tout un homme. […] Et ne peut-on répondre à tout ce qui le touche, Que le feu dans les yeux et l’injure à la bouche ? […] — Vous vous divertissez, Philinte. — Non, Madame… Ils ne veillent pas dans le feu et dans les larmes.

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