« Elle a les yeux petits, disait Molière, mais elle les a pleins de feu, les plus brillants, les plus perçants, les plus touchants qu’on puisse voir. […] Il passe en beauté feu Narcisse, Etc. […] On y trouve ces beaux et nobles vers : Les grands hommes,Colbert, sont mauvais courtisans, Peu faits à s’acquitter des devoirs complaisants ; À leurs réflexions tout entiers ils se donnent, Et ce n’est que par là qu’ils se perfectionnent ; L’étude et la visite ont leurs talents à part ; Qui se donne à la cour, se dérobe à son art ; Un esprit partagé rarement s’y consomme, Et les emplois de feu demandent tout un homme. […] On dit qu’elle avait fait placer sur sa tombe une large et longue pierre, et que, durant un hiver très froid, en mémoire de celui qui n’était plus, elle fit, sur cette pierre même, entretenir un grand feu pour réchauffer les pauvres de sa paroisse. Le froid passé, il se trouva que la pierre avait été calcinée et fendue par le feu.