Ta muse, en jouant l’hypocrite, A redressé les faux dévots. La précieuse à tes bons mots A reconnu son faux mérite. […] Comme il étoit né avec de la droiture, il souffroit impatiemment le courtisan empressé, flatteur, médisant, faux ami. […] Mais, disons la vérité, Moliere a corrigé des défauts, si l’on entend seulement par ce nom certaines qualitez qui ne sont pas tant un crime qu’un faux goût ou qu’un sot entêtement. […] L’applaudissement du Prince, récompense aussi juste que flateuse pour Moliere, les allusions vrayes ou fausses qui pouvoient avoir quelque chose de mystérieux, les agrémens de la musique et de la danse, et plus encore l’espece d’yvresse que produisent le mouvement et l’enchaînement des plaisirs, contribuèrent au succès de la Princesse d’Elide.