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15. (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XVII. Conclusion » pp. 339-351

Rathery a comparé le début du fameux monologue d’Argan, le malade imaginaire, à l’entrée en matière de la farce du Français logé à l’hôtellerie du Lombard63 : Chinque per chinque, vinte chinque ; Sey per sey, trenta e sey ; Septe per septe, quaranta e nove ; Octo per octo, sexenta e quatre… Ho guadagnato in octo mesi Solamente à logiar Francesi A centanara de fiorini. […] La fameuse scène de la galère, que Molière emprunta à Cyrano de Bergerac, se trouve dessinée déjà dans un des canevas de Flaminio Scala : dans ce canevas intitulé Il Capitano, Pedrolino, afin d’arracher à Pantalon l’argent dont Oratio, fils de Pantalon, a un besoin pressant, vient lui raconter que ce fils est tombé entre les mains des bandits et mis à la rançon de cent écus.

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