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150. (1885) Études sur la vie et les œuvres de Molière pp. -461

Les révélations se sont produites si rapidement, par « déballage », si j’ose m’exprimer ainsi, qu’on n’a pas encore eu le temps de les mettre à profit et de les enchaîner pour édifier sur elles une vie de Molière, je ne dis pas complète et définitive, hélas ! […] Ils chantent, ils dansent, et leurs danses et leurs chants expriment l’amour dont ils sont épris. […] Quand je la vois, une émotion et des transports, qu’on peut sentir, mais qu’on ne saurait exprimer, m’ôtent l’usage de la réflexion ; je n’ai plus d’yeux pour ses défauts, il m’en reste seulement pour ce qu’elle a d’aimable… N’est-ce pas là le dernier point de la folie, et n’admirez-vous pas que tout ce que j’ai de raison ne serve qu’à me faire connaître ma faiblesse, sans en pouvoir triompher ? 

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