/ 155
149. (1877) Molière et Bourdaloue pp. 2-269

Lorsque l’on traite cette question, il faudrait se rappeler qu’à l’époque la plus glorieuse du théâtre et lorsqu’il ôtait dans ce que l’on peut appeler aujourd’hui sa pureté, il y avait un homme nommé Bossuet qui condamnait jusqu’à la noble passion du Cid ; un autre, nommé Quinault, qui faisait pénitence des applaudissements dont il avait été l’objet ; un autre, nommé Jean Racine, qui regrettait d’avoir écrit Bérénice et Phèdre ; et quand Racine exprimait ce regret, il n’était pas tellement en décadence qu’il ne pût faire encore Esther et Athalie. […] Rien, L’avare des premiers rit du tableau fidèle D’un avare souvent tracé sur son modèle, Et mille fois un fat finement exprimé, Méconnaît le portrait sur lui-même formé. […] Il est bien plus croyable que le spectateur concevra les sentiments qu’Orgon vient d’exprimer à l’égard de tous les « gens de bien ».

/ 155