Caffaro, ce Molière, dont vous n’avez pas lu une seule comédie, a fait représenter des pièces « où la piété et la vertu sont toujours ridicules, la corruption toujours défendue et toujours plaisante, la pudeur en danger d’être toujours offensée ou toujours en crainte d’être violée par les derniers attentats, je veux dire par les expressions les plus imprudentes, à qui l’on ne donne que les enveloppes les plus minces ». […] « Si les nudités causent naturellement ce qu’elles expriment, combien plus sera-t-on touché des expressions du théâtre, où tout paraît effectif, où ce ne sont point des traits morts et des couleurs sèches qui existent, mais des personnages vivants, de vrais yeux, ou ardents, ou tendres, ou plongés dans la passion ; de grandes larmes dans les acteurs, qui en attirent d’autres dans ceux qui regardent, et puis de vrais mouvements qui a mettent en feu le parterre et toutes les loges !