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90. (1840) Le foyer du Théâtre-Français : Molière, Dancourt, I pp. 3-112

Il n’a pas consulté les convenances sociales; son mariage est disproportionné jet lui-même, Molière, dut se reprocher plus d’une fois d’avoir épousé une comédienne exposée à tant de séductions. […] La réplique de Molière est un véritable modèle pour tout homme que sa position expose, sans qu’il puisse se soustraire, aux quolibets des sots, mais qui ne laisse pas effleurer impunément son honneur. […] On se plaît aussi à le voir, ce futur Georges Dandin, épouser une coquette achevée, malgré les tristes augures qui l’ont désenchanté du mariage; n’est-il pas puni comme un sot qui, âgé de cinquante-deux ans, a fait une demande imprudente, et, comme un poltron qui préfère tomber dans le gouffre des infortunes conjugales plutôt que de s’exposer à recevoir un coup d’épée ? […] Nos poètes, mieux rétribués de leurs œuvres, se font remarquer par leur tenue élégante et recherchée ; ils ne sont guère exposés à de compatissantes mais cruelles observations de la part des chaussetiers. […] La Maison de Campagne retrace d’une manière originale les désagréments de demeurer aux environs de Paris, et d’être exposé aux visites continuelles de ses amis.

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