Je ne sais pas pourquoi Moliere n’a pas tiré parti de ces deux traits, qui sont d’un excellent comique, puisque le plaisant sort du fond de la scene & de la situation des personnages. […] « Ceux qui ont dit que Moliere a imité son prologue de Lucien, ne savent pas la différence qui est entre une imitation & la ressemblance très éloignée de l’excellent dialogue de la Nuit & de Mercure dans Moliere, avec le petit dialogue de Mercure & d’Apollon dans Lucien ; il n’y a pas une plaisanterie, pas un seul mot que Moliere doive à cet Auteur Grec. » Il faut être juste : si nous avouons que Moliere fut heureux de trouver un beau sujet, travaillé déja par plusieurs Auteurs ; convenons aussi qu’il a vu bien mieux qu’eux & l’ordonnance générale & les détails.