Elle a été agitée, mais elle est restée fort simple et elle s’est passée tout entière dans un cercle fort restreint. […] Et maintenant est-ce que nous ne pouvons pas saisir la comédie tout entière, jusque dans ses détails ? […] Pour Agnès, ça été bien autre chose ; elle y a passé tout entière ; on a relevé jusqu’à ses moindres mots, sans seulement remarquer la lettre qu’elle écrit à Horace, un modèle inimitable de grâce, d’ingénuité et d’abandon. […] C’est la femme tout entière, ce sont ses travers, ses lacunes, disons le mot, son insuffisance que Molière nous a montrée, lorsqu’elle sort de l’état et des occupations de son sexe. […] Bélise est une vieille folle, une échappée de l’hôtel Rambouillet, qui termine dans l’imbécillité une vie stérile, employée tout entière aux puérilités de la Carte du tendre.