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153. (1848) De l’influence des mœurs sur la comédie pp. 1-221

Tantôt avec ironie, comme dans ceux-ci : Je m’étonne, pour moi, qu’étant, comme il me semble, Vous et le genre humain si fort brouillés ensemble, Malgré tout ce qui peut vous le rendre odieux, Vous ayez pris chez lui ce qui charme vos yeux... […] Il eût mieux valu, ce me semble, pour être plus le personnage, au lieu de concentrer ainsi sa verve passionnée, la répartir à un moindre degré sur tout le rôle, en jeter une teinte locale, comme le dirait un peintre, sur l’ensemble de la figure. […] Je n’ai cité ces passages que comme arguments propres à corroborer ce que j’ai dit sur la nécessité d’animer l’ensemble du rôle d’une chaleur et d’une verve soutenues. […] Pour mieux braver l’éclat des mauvais jugements, Il veut que nous soyons ensemble à tous moments ; Et c’est par où je puis, sans peur d’être blâmée, Me trouver ici seule avec vous enfermée, Et ce qui m’autorise à vous ouvrir un cœur Un peu trop prompt peut-être à souffrir votre ardeur. […] En général, on ne se trompe pas d’une manière tout à fait grossière sur l’ensemble d’un rôle, et jamais, par exemple, il ne viendra à l’idée d’aucun comédien, pas même des moins intelligents, de jouer Tartuffe avec les airs dégagés d’un petit-maître.

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