Deux ennemis de Molière I. […] Il veut être aimé, et au lieu d’aimer lui-même et de prouver son amour, ce qui est la seule voie, il ennuie sa maîtresse de sermons ; il va se battre avec un couteau de bois contre des ennemis qui ont des canons. […] Il était féru de cette turlutaine à laquelle il revient sans cesse : c’est que la rime est la plus grande ennemie de la poésie, qui est faite pour être mise en musique, et que, pour un compositeur, les vers blancs sont bien supérieurs aux vers rimés. […] Pour lui, la célèbre tirade de l’exempt : Nous vivons sous un prince ennemi de la fraude est un de ces dénouements dont parle Horace, quand il invoquait le Deus ex machina.