La comédie, proprement dite, n’était qu’un jeu d’esprit dont s’amusaient, comme des enfants aux marionnettes, ceux qui devaient plus tard fournir la matière de la vraie comédie, le jour où un homme de génie devait la créer, en mettant le parterre sur la scène. […] Ce travers l’a conduit à se façonner une femme dès le berceau ; il l’a recueillie, tout enfant, d’une paysanne qui ne pouvait plus la nourrir, et l’a fait élever dans un petit couvent, avec la recommandation de la rendre idiote autant qu’il se pourrait. […] Enfants du génie, ils doivent comme lui voir clairement dans leurs pensées, et ne jamais manquer de bien dire ce qu’ils sentent à propos.