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127. (1884) Tartuffe pp. 2-78

Livet10, va jusqu’à croire que ce n’est qu’alors qu’il reprit au Dépit cette délicieuse brouille des deux amoureux, qui est un hors-d’œuvre sans doute, et qui pourtant semble si utile, et pour nous intéresser à ces enfants et pour jeter sur la situation l’éclat joyeux de Dorine et ses naturelles rondeurs. […] Les bons pères qui ont élevé Corneille et (bienfait inestimable) Voltaire, les bons pères aimaient le théâtre, composaient des pièces qu’ils faisaient jouer entre eux et, entre temps, permettaient aux enfants, leurs disciples, d’aller voir certains spectacles honnêtes, comme le brûlement des hérétiques en Grève, mais des hérétiques seulement. […] Tout le monde est bon dans la maison d’Orgon ; le père est plein de faiblesses humaines ; le frère, sage sans égoïsme, s’emploie pour les enfants qu’il chérit. […] De toutes amitiés il détache mon âme Et je verrais mourir frère, enfants, mère et femme, Que je m’en soucierais autant que de cela.

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