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3. (1850) Histoire de la littérature française. Tome IV, livre III, chapitre IX pp. 76-132

Là où l’intérêt n’est que le plaisir de la surprise, l’effet doit être le gros rire. […] C’est ainsi que, dans ce chef-d’œuvre, les situations sont les effets invincibles des caractères. […] Une fois averti des puissants effets de la nature bien observée, Molière n’eut plus besoin de la comédie d’intrigue : il se passa des personnages artificiels. […] Il a craint que la vérité de la nature ne fît pas assez d’effet ; il l’a quelquefois chargée pour la faire applaudir. […] La scène du sonnet, si fameuse, est doublement l’effet de son caractère, par la façon dont il y est jeté, et par la façon dont il en sort.

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