Si jamais un Auteur a eu le droit d’en faire, c’est Dufresny. […] Dufresny se plaignit à ses amis d’un larcin qui ne convenoit qu’à un poëte plagiaire ; cependant, au lieu de s’en venger, il ne chercha qu’à justifier ses droits, en donnant le Chevalier Joueur, tel qu’il l’avoit composé, & en y ajoutant un prologue, où l’on voit toute la modération & le désintéressement dont il étoit capable.