Ce philosophe, chargé de présider à l’éducation de Chapelle, fils naturel de l’Huiller, maître-des-comptes, et voulant donner des émules à son élève, admit à ses leçons Bernier, Cyrano, Pocquelin ; bientôt il est enchanté de la docilité, de la pénétration de celui-ci, et lui enseigne, non seulement la philosophie d’Épicure, mais lui donne encore les principes de cette philosophie pratique, plus douce, plus utile, et que nous lui verrons mettre en action dans toutes ses pièces. […] Dans un autre canevas italien, intitulé Rebut pour Rebut, Flaminia se fait apporter tous les billets doux que ses trois amants, Pantalon, Mario et Lélio, lui ont adressés, et les brûle en leur présence. […] Laure y consent, le galant arrive, trouve la belle toute armée, et lui enseigne un plus doux exercice. […] L’amour le plus tendre, le plus vrai, unit Clitandre et Henriette ; mais celle-ci, douce, conciliante, voudrait que son amant s’efforçât de plaire jusqu’au chien du logis ; et l’autre, trop vif et trop sincère, ne saurait flatter ce qui le blesse ou lui déplaît. […] Les commentateurs remarquent encore que Térence a, dans son Hecyre, une belle-mère ; mais elle est douce, honnête, raisonnable, et je demande si Molière, en donnant un caractère tout opposé à la seconde femme d’Argan, n’est pas plus comique, plus moral ?