puis-je mériter des sentiments si doux ? […] ma fille, je cede à des transports si doux ! […] Oui, ma fille, oui, mon fils, je suis Dom Thomas d’Alburci, que le ciel garantit des ondes avec tout l’argent qu’il portoit, & qui, vous ayant tous cru morts durant plus de seize ans, se préparoit, après de longs voyages, à chercher dans l’hymen d’une douce & sage personne, la consolation de quelque nouvelle famille. […] Depuis près de vingt ans je goûte un sort si doux. […] Enfin le ciel plus doux, touché de ma misere, Lui fit naître en l’esprit un dessein salutaire ; Il partit, me laissant par bonheur sans enfants.