Lully avait composé cette partition avec des divertissements pris dans diverses comédies de Molière; il ne s’était même pas donné la peine de réunir ces fragments par un sujet quelconque : chaque entrée se succédait sans liaison avec celle qui l’avait précédée et le carnaval était à lui seul un prétexte suffisant pour faire défiler et sauter des troupes de masques sur la scène. Les divers intermèdes ont été transportés là tels qu’ils avaient été joués ; l’intermède de Pourceaugnac ne doit pas faire exception plus qu’un autre, et, comme ceux qui le précèdent et le suivent, il a dû exister avant 1675 tel que le rapporte le Carnaval.