/ 156
17. (1848) De l’influence des mœurs sur la comédie pp. 1-221

Son programme était ainsi conçu : « Rechercher l’influence que l’esprit public et les mœurs en France ont exercée sur les diverses phases de la comédie depuis Molière. […] Cette division semble être indiquée par les changements notables survenus dans les mœurs à diverses époques depuis la mort de Molière, époques auxquelles ils ont imprimé un caractère particulier et une physionomie qui les rendent tout à fait distinctes. […] Comment ne serait on pas exposé à se tromper sur celui du Misanthrope, lorsque de grands écrivains, des critiques justement renommés, en ont fait des appréciations si diverses ! […] La crédulité, l’entêtement excessifs d’Orgon, malgré tout ce qu’il entend de la bouche de son cher Tartuffe, malgré les avertissements que lui donne El mire en toussant à diverses reprises, ne le font sortir de dessous la table qu’à la dernière extrémité. […] Elmire, pressée et embarrassée de répondre à ses vives instances, a recours pour les éluder à divers prétextes dont il triomphe facilement.

/ 156