La fleur qui les couvre dans le printemps, me réjouit la vue ; leur ombrage me garantit en été des rayons du soleil ; dans l’automne, je m’amuse à voir mûrir leur fruit, & je le mange pendant l’hiver, auprès du feu que le superflu de leurs branches me fournit ; je trouve en eux l’utile & l’agréable : ainsi, va te promener avec tes chênes, tes marronniers d’Inde, & vis de leur fruit ; il est digne de toi ». […] La jeune Dorisée a de l’esprit sans affectation ; elle est sage sans étourderie ; elle sait railler sans mordre ; elle est prudente, réservée, sans afficher l’austérité : aussi tous ceux qui la voient sont-ils d’abord épris de ses charmes : ils lui adressent leurs vœux ; mais peu sont dignes de lui plaire : le plus grand nombre est bientôt congédié.