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152. (1840) Le foyer du Théâtre-Français : Molière, Dancourt, I pp. 3-112

Sganarelle ou le Cocu imaginaire, qu’il fit représenter le 28 mai 1660, n’est pas digne de succéder aux Précieuses ridicules. […] Et puis, comme elle a honte de son subterfuge, cette digne créature lorsque Tartufe est pris au piège de sa propre convoitise. […] Il faut voir comme elle est furieuse contre une gueuse de marquise (c’est son expression), qui avec un vieux carrosse traîné par deux chevaux étiques, lui a fait rebrousser chemin, à elle dont le carrosse est doré, dont les chevaux gris-pommelé ont de longues queues, dont le cocher a une barbe retroussée digne du cocher de la reine de Saba. […] Leur destinée est d’être dupes, et ils la remplissent avec une conscience digne d’un meilleur sort.

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