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80. (1734) Mémoires sur la vie et les ouvrages de Molière (Œuvres de Molière, éd. Joly) [graphies originales] pp. -

A n’envisager cette réfléxion, qui achève le dénouement, que du côté de la plaisanterie, l’on avouera qu’il étoit difficile de terminer plus finement sur le théatre françois, une intrigue aussi galante. […] On étoit moins difficile sur les piéces qui n’avoient qu’un ou trois actes. […] C’est alors que, par la vérité des sentimens, par l’intelligence des expressions, & par toutes les finesses de l’art, il séduisoit les spectateurs, au point qu’ils ne distinguoient plus le personnage représenté, d’avec le comédien qui le représentoit ; aussi se chargeoit-il toujours des rôles les plus longs & les plus difficiles.

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