Drapé de pourpre, couronné de lauriers, le bâton de commandement à la main, il a l’expression solennelle que prennent les comédiens dans les rôles de ce genre et qu’il leur est bien difficile de ne pas exagérer un peu. […] Au demeurant, Grimarest nous montre le poète fort impatient, fort exigeant, et cela avec une précision si détaillée, qu’il est bien difficile de ne pas le croire. […] Cette liberté d’esprit n’engendra, du reste, chez lui, ni l’imprudence, ni le parti-pris, ni les mauvaises manières, ni l’indulgence pour soi-même que l’on rencontre chez les écrivains du XVIe siècle et surtout chez ceux du XVIIIe ; dans une profession et des circonstances également difficiles, ce grand homme fut, en même temps, un brave homme.