Les poètes qui leur succédèrent, ayant paru dans un temps où la cour de France était devenue le modèle de la galanterie, saisirent cette circonstance pour prendre une nouvelle route ; ils crurent devoir diminuer quelque chose de la sévérité de la tragédie, et pour en faire un spectacle plus riant aux yeux du public, ils rendirent l’amour le maître dominant de la scène. […] Il fallait un génie du premier ordre pour peindre les défauts et le ridicule des hommes, avec cette finesse et cette vérité qui touche en même temps le cœur et l’esprit : Molière parut, et la comédie devint l’école du monde. […] « Il fit quelque temps la comédie à la campagne, et quoiqu’il jouât fort mal le sérieux, et que dans le comique il ne fût qu’une copie de Trivelin et de Scaramouche, il ne laissa pas de devenir en peu de temps, par son adresse et par son esprit, le chef de sa troupe, et de l’obliger à porter son nom. […] Isabelle, femme de chambre de l’une de ces précieuses, devient amoureuse de Flanquin, valet de chambre du baron de La Taupinière. […] « [*]Depuis que la comédie est devenue illustre par les soins de l’éminentissime cardinal duc de Richelieu, nous n’avons point vu d’auteur qui ait plus excellé dans les pièces comiques que le fameux M.