/ 265
114. (1867) La morale de Molière « CHAPITRE VII. De l’Amour. » pp. 121-144

La triste erreur des littérateurs bohèmes, et quelques-uns ont eu assez de talent et de douleurs pour mériter cette mention, consiste à s’imaginer qu’ils deviendront de grands hommes parce qu’ils imitent les écarts de mœurs de quelques grands hommes. […] Il deviendra la vie même de ceux dont il s’empare461. […] Il sera pur463 : jamais un amant, qui aime de l’amour peint par Molière, ne songera à faire sa maîtresse de son amante, ou plutôt ce mot de maîtresse deviendra chaste dans sa bouche et dans sa pensée ; il sera toujours ému de respect devant celle en qui il vénère sa propre dignité et son honneur même. […] Quel rappel à la nature et à la raison, sans qui l’amour devient tout brutal !

/ 265