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89. (1861) Molière (Corneille, Racine et Molière) pp. 309-514

C’est ce que n’ont pas senti beaucoup d’esprits de goût, Voltaire, Vauvenargues et autres, dans l’appréciation de ce qu’on a appelé les dernières farces de Molière. […] Les œuvres que nous admirons le plus ne sont que l’expression dernière et la mieux réussie d’une pensée qui auparavant avait tourmenté plus d’un esprit. […] Nous avons parlé, dans notre dernier entretien, d’une critique étroite et conventionnelle qui a fait beaucoup de mal en France. […] Arrivé au ciel, il trouve que les dieux ont déménagé : seul Mercure garde les derniers restes du mobilier des immortels, amphores, pots et marmites. […] Molière paraît avoir été amené par l’expérience à sentir tout le prix de ces libres allégories; dans ses dernières pièces il en essaya quelques-unes.

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