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87. (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre VI » pp. 394-434

Elle était restée en son déclin même, la toute-puissance des maîtres anciens ; elle était la défense et la protection d’un tas de poètes nouveaux qu’elle avait vus enfants, et qui venaient abriter, à cette ombre charmante et féconde, les dernières trahisons de leur esprit. […] Donc elle fit si bien, cette héroïne des derniers jours de la comédie expirante, et elle se conduisit, jusqu’aux limites suprêmes, avec tant de bonne volonté et de courage, que Paris attristé apprit en même temps la maladie et la mort de mademoiselle Mars ! Elle mourut le 24 mars 1847, et le lendemain de ce jour de deuil le Feuilleton jetait ses dernières couronnes sur cette femme à jamais célèbre. […] Elle est donc morte tout à fait, cette personne illustre qui était morte une première fois, quand elle nous fit ses derniers adieux dans ses deux rôles qui étaient ses deux chefs-d’œuvre.

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